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diaphane express

16 janvier 2009 5 16 /01 /janvier /2009 20:37

il y a les bombes, l’absurdité complice et silencieuse des encravatés, l’hypocrisie soumise, peureuse, dominatrice et lobotomisante des médias,

plus de mille et deux cent morts égale  treize ? ! 

au sein de cet enfer de feu de sang et de cris d’agonie, même les croix et croissants rouges tombent, la conscience planétaire se meurt sous les intérêts et la peur, même plus de pierres sur les carapaces de fer,

reste quelques jours à en parler avant l’idolâtrie planétaire du métis président du monde,

les experts américains se frottent les mains, leurs nouvelles armes qui violent les droits internationaux sont efficaces et discrètes puisque aucun média ne peut observer,

ils disent quoi les médiats au fait ?

frapper la plus forte densité mondiale de population, les avions déblaient l’espace, les soldats tirent au jugé, un kéfié sous la chenille, un an et demi de jeûne, toujours l’embargo de la honte, un peuple exsangue,

aussi l’enfer des frontaliers quand une maison s’écroule, sorte de métronome de peurs encore et toujours, mais ce pays car c’en est un se doit-il sachant l’aval du reste du globe d’outrepasser avec démesures, un territoire qui se revendique avec légitimité aussi devenir un état et une géographie,

une tour du World Trade Center en victimes mais c’est pas du terrorisme, les couloirs, les soins humanitaires bafoués sous les éclats de tir, médecins et enfants même sang sous le mutisme, l’ONU s’indigne mollement et l’autocensure de la presse suce la bien-pensance des pouvoirs,

ne pas dire qu’Israël piétine toutes les notions d’humanisme, non sinon les flics à la porte, antisémitisme, trop d’enjeux derrière les bureaux, ces valeurs de papier et de positions qu’on ne doit bousculer et ils tombent et meurent sous d’articles frileux qui s’auto-bâillonnent,

que fera t-il celui qui succède au faiseur de guerres, déjà formaté aux lobbies d’intérêts et de privilèges, qu’il soit noir ou indigo son silence au conflit alors qu’il gère déjà le portefeuille est aveu, et dans ce ruban de misère on les sait  comme on sait les armes offertes encore avec the black-président, la mort l’emportera,

et la gueule du vieux lion qui s’estompe aux murs ou recouverte aux slogans d’intégrisme, il lui avait fallu détourner des avions avant le tapis rouge mais il était laïque, refusait les roquettes aveugles qui paralysent les innocents, voulait des frontières sans char, barbelés et ciment avec de l’eau au robinet, une reconnaissance mutuelle,

ils sont trois millions depuis quarante huit à fuir et combien à entrer ?

céder une bande de sable pour mieux coloniser les flancs de montagne, non, s’il vous plait, juste établir le chacun chez soi puisque de toutes façons la cohabitation est ancestrale,

n’empêche, toutes ces bombes sur les cimetières, sur les blouses blanches, sur les dérisoires bastions des nations unies, sur femmes et enfants, derrière ses lunettes et son mp3, la balle meurtrière, tout ça pour un refus de parler avec un mouvement légitime même si intégriste,

ce sceau de fer et de douleur ne peut qu’attiser la haine el le déni, toutes ces violences bafouent la paix et ne font que renforcer les divisions,

au lieu d’aspirer au communautarisme en défilant dans les rues comme le font le CRIF et le CFCM en gueulant la haine, d’autres marchent aussi mais en criant la reconnaissance et la paix,
à quand de tous pays, des politiques intelligentes, humaines, respectueuses et fraternelles ?

on peut rêver…

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commentaires

D
j'me fais un comm à moi même, je poursuis le texte, le responsable de l'ONU apeuré a transmis aux journalistes son refus et dégoût des dégâts, des échos, des indignations ? non, le mutisme, des enfants morts dans des environnements neutres venus là pour aider, ça géne pas la bien-pensance friquée des politico-journaleux et au vu de l'ignorance soumise, pourquoi se gêner ? le tueur de chat au coin de la rue est tellement plus important, j'éteins pas la lumière et j'te nique avec ton CO2, moi qui ne les aime, là il faut les revendiquer ! les frontières, tombés les murs ! reconnaissance mutuelle, chacun chez soi et bienvenue chez moi, on peut rêver...
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V
les médias ne parlent jamis des autres peuples qui subissent un génocideet cela me choque profondémentque ce conflit israélo arabe réveille à chaque fois la passion populaire pendant que des millions d'êtres humains crèvent dans l'indifférence, je dis STOP!STOP à l'angélisme.
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D
<br /> oui Viviane, je ne peux que cautionner ce que tu écris, j'avais écrit un post suite à une émission sur france 2, enfants du pire, mais c'est la politique, le peuple et les médias qui s'en foutent, à te lire quotidiennement je te<br /> rejoins, reste t-il encore l'envie de croire en l'humain ou juste le devoir ? et nous avons fait des enfants...<br /> <br /> <br />
C
Comme je  comprends  ton cri d'indignation , ta peur  du mutisme  futur car bien sûr que la grande actualité  va être l'arrivée  du nouveau président , une aubaine  ! on va  pouvoir parler   d'autre chose  et taire  l'horreur  ! on confond tout , on mélange  tout , on amalgame  tout comme si   dénoncer   les attaques israéliennes  c'était    renier les  souffrances subies  et horreurs passées ! alors oui  Daniel , on peut  rêver que ce nouveau président entraîne  les autres nations si frileuses et lâches  à oeuvrer à ses côtés pour  tenter d'instaurer  un processus de paix  durable , on peut  rêver  !!!!!amicalement chrystelyne
Répondre
D
<br /> tu sais Chrystelyne, je n'y crois pas, les Messies ne sont qu'au fond des pages, et les manipulations si tentantes, et puis les limousines, les valises si loin de la poussière des combats et du<br /> sang à la terre, trop d'intérêts établis, Prix Nobel amnésiques...<br /> je t'embrasse<br /> <br /> <br />

voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

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une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...