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diaphane express

24 juillet 2006 1 24 /07 /juillet /2006 20:38

c'est l'heure des analyses, du voyeurisme, le sang derrière l'écran, les constats et les déclarations, les opinions, les fanatismes, c'est l'heure de l'horreur,
et ça il faut le dénoncer
tout peuple qui souffre doit mériter compassion et aide
je veux juste à ma modeste façon rappeler que l'on ne peut laisser mourir les hommes, les femmes, les enfants quels qu'ils soient

Paix :
Nom féminin invariant en nombre
1 - situation d'un pays qui n'est pas en guerre
2 - fin d'une guerre
3 - accord, entente entre personnes qui ne sont pas en conflit ou qui se sont réconciliées
4 - absence de trouble social
5 - tranquillité physique d'une personne vivant dans le calme, dans un lieu calme
6 - quiétude morale, sérénité
7 - caractère calme d'un lieu, d'un moment
© Encyclopædia Universalis 2005, tous droits réservés

quelques sites à voir : Nadia Tueni, poétesse Libanaise /
                              chez Kalima
                              le coeur du Liban
                              la revue du Liban
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commentaires

A
Pour donner raison encore aux humanistes pacifistes ( silencieux ou baillonnés ) je poursuis  avec une autre citation, anonyme cette fois-ci et qui me prouve que je ne suis pas sage, moi qui ne sais pas me taire !  Le silence est une des formes les plus perfectionnées de l'art de la conversation.
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D
je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi Annick, oui le silence est une des formes perfectionnées de la conversion pour autant ne faut-il pas trop en abuser - l'échange quelque soit sa forme demeure encore la meilleure forme
A
" Je n'ai pas de solution : mon objectif, ce n'est pas de construire la société de demain, c'est de montrer qu'elle ne doit pas ressembler à celle d'aujourd'hui. "Albert Jacquart
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D
rein à dire après cela Annick, si ce n'est qu'Albert Jacquart a toujours dérangé par son humanisme militant et que c'est pour cela que l'on ne l'entend pas beaucoup
M
Plus jamais 1982... OUI...<br /> "PLUS JAMAIS CA" ... Vous vous souvenez et c'est TOUJOURS CA !!!!<br /> QUELLE CONNERIE LA GUERRE...<br /> Je me joins à ce "manifeste" Rien à ajouter... L'essentiel a été dit : je partage ton point de vue Daniel, celui de Zébu... Ai également un peu de mal à saisir celui d'Aude... J'ai été très émue par le poème de Viviane... Merci... <br /> Je rajouterais simplement LA citation de Jimi Hendrix...<br /> "when the power of love overcomes the love of power, than world will be free" <br /> Oui je sais... On peut rêver...
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D
oui Maya on peut rêver, on doit rêver, combien de fois ai-je senti que la sagesse venait plutôt du peuple que de ses dirigeants - on palabre, on ergote, et la mort comme tampon...
V
ton article me touche d'autant plus que nous avons reçu ces jours ci à la maison des amis Libanais, qui sont partis en urgence de leur pays pour faire soigner leur fils blessé à l'épaule (ils ont perdu un oncle dans les bombardements) , les hopitaux sont pour cerains sans électricité, d'autres amis arrivés hier doivent me contacter et me dire ce qu'il en est réellementils m'ont juste dit hier, " l'Horreur" i....j'ai écrit pour eux un poème que je t'offreElles attendentque se déchirent enfin les visites glacées éteignant les paupièresElles attendent à l'ombre du grand cèdrela fin du récit loin du ciment qui claque vu du ciel ce n'est rienmais en bas ça rentre sous les ongles et les lèvres se gonflent de craintes répétésElles attendentquand la table est vidée du tout dernier mézéque la mort teinte étrange sens inverse la rueet les voix à mi-voix ternies et exténuéesmais qu'importevivantesqui leur raconteraient le bruit noir aux frontièreset comment on a su la forme qu'il avaitet comment on l'a pris et comment et commentde chaque côté on a porté le pain et le vin et les figueset recouvert les tables et laissé s'échapperles chansons d'autres tempsFemmesfemmes de Liban et d'ailleursun ouvrage sans nom vient tuer vos enfants depuis que le monde est mondeet leur dos et leur ventre vont mourir caniveausi vous n'interrompez pas les grimaces qu'ils se font entre deux voyelles euxbien assissur leur honte
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D
Viviane on appelle cela "chair de poule" je crois quand l'émotion nous submerge, tu me fais là un bien beau et terrible cadeau, tu nous fais là, tu sais j'ai un neveu dont la fiancée est libanaise, il devait la rejoindre début août, les bombes à 5km de son village, cette camisole de force qui enserre ce pays et le tue dans tous les sens du terme, même les bateaux français doivent attendre l'autorisation israëlienne pour accoster et emmener les réfugiés et puis ce jour des casques bleus tués, un obus toutes les 45 secondes - ce pays, si riche de culture, si beau, et c'est nous anonymes qui portons cette honte bien loin comme tu l'écris de leurs grimaces entre deux voyelles - merci Viviane, merci
M
Tout comme vous, j'ai le coeur serré devant ce qui se passe au Liban. Et j'exècre la "communauté internationale" qui ne dit mot. Et si elle ne dit mot, elle consent. Mais je me sens moche aussi, vous savez. Je ne m'exclus pas de tous ces ventres mous...<br />  <br /> <br /> Pour ce qui est du réchauffement de la planète, nous entrons dans une ère de glaciation (ce n'est pas la première, ce ne sera pas la dernière).  Quant à l'inquiétude sur la survie de la population terrestre, au-delà du fait que l'idée même de "surpopulation" me révolte (car quel plan à la Huxley pourrait-on pondre pour éviter "ça"?), nous cultivons largement de quoi nourrir le globe entier (d'où la suspicion légitime à l'égard des OGM, car à quoi bon si ce n'est pour faire encore plus de fric?).<br />  <br /> <br />  Tout cela pour dire que je suis intimement convaincue que la Terre tourne mal à cause de la volonté, de la cupidité et des intérêts de quelques-uns. On ne peut accepter l'idée qu'on serait trop, alors que justement il n'y aura jamais assez d'intelligence, d'énergie, de sensibilité, d'humanité pour relever tous les défis qui se présentent au carrefour de notre génération etd e celles qui suivent immédiatement. Ces questions sont humaines et il est temps de ne plus s'en remettre à un Etat providence, ou à des "élites".<br />  <br /> <br /> Même si ce n'est pas la mode - le sièce n'est pas politique-, même si le consensus qui amollit les esprits et les ventres fait rage, je pense qu'il faut insuffler à nos enfants une conscience politique. Comment accepter que pour défendre des idées et rassembler sur des combats simples et évidents,  nous soyons obligés de revendiquer un "apolitisme". C'est  tout de même un comble! On crève de ne plus avoir d'idées, d'idéologie même, ce mot qui fait peur à tout le monde!<br />  <br /> <br /> Je suis profondément otpimiste: dans ma famille, tout au long du siècle dernier, certains ont connu la misère noire, l'analphabétisme, la faim, la guerre, la déportation, le froid, l'indifférence... Et  jamais ils n'ont baissé les armes!<br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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D
merci merbel, je suis trés touché par votre commentaire sans appel et que je partage totalement vous soulevez de plus une grande question : oui, tenter d'insuffler à nos enfants une conscience politique alors que ces derniers nous poussent au contraire, ne pas baisser les bras, ne pas baisser les bras - votre comm éclaire ce débat, à bientôt de vous relire

voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

Dans L'armoire

une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...