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diaphane express

13 septembre 2008 6 13 /09 /septembre /2008 20:38

on l’appelle le saint père, il représente l’église catholique au travers le monde parfois il sort de son pseudo pays, membre de l’ONU, qui ne vote que pour interdire le préservatif, l’interruption volontaire de grossesse, la fécondation in-vitro, et surtout pas d’homosexuel,

qu’importe, je respecte ces jeunes ignorants des vérités politiques, ce pays sans femme, aux gardes émigrés, travestis et silencieux, et tous béats, inconscients des manipulations,

non c’est à lui que j’en veux, qui piétine l’histoire, celle de la laïcité, qu’il veut positive, qui bientôt transformera l’agnostique en coupable, merci edvige, on déroule le tapis rouge  pour le pape après avoir refusé de recevoir le représentant du bouddhisme et avoir laissé des dictateurs camper aux jardins de l’Etat, il s’incline et parade, lui qui expulse enfants et mères aux portes des écoles aux recoins de sous-bois souillés de détresse, lui qui disait faire une retraite en monastère s’il était président et l’a fait sur un yacht, fonctionnaire corrompu, lui qui rembourse les riches et prélève les modestes, la montre de carla, les stylos dérobés, fascination étrange du paraître et de l’illusoire, lui qui dit le religieux apprendre l’enseignant, l’histoire d’un pays plaidée par un étranger selon ses critères, mais que n’ont pas fait ou dit vos services, votre fils ne se marie pas à l’église, vos divorces pardonnés, assis, pantins de paparazzis, vos ministres, de l’intérieur, lunettes droites, rigidité réelle aux actes comme au cœur, de la justice, lunettes noires sous un ciel gris, mère sans mariage et sans père comme elle le prétend, celle qui dit les prisons ne sont pas hôtel, après meurtre et cannibalisme au sein des cellules, alors edvige tu dis rien, non, on se couvre et s’emmure sous des arguments d’écoute,

il est debout sur une estrade géante, ses sbires emmaillotés, il dit le refus de l’idole,

l’autre doit être avec son mannequin à continuer son œuvre inquisitoire

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commentaires

V
Que deviens tu???
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D
<br /> tu sais bien Viviane que je te visite chaque jour, quelques espaces comme ça qui me sont essentiels, si il y a un avantage sournois au narcissisme des blogs c'est qu'il emmène toujours vers le<br /> tissu créatif, impulsif ou latent, et vers un autre espéré qui s'arrête et prend le temps même furtif d'offrir sa curiosité, sa soif peut-être de l'autre,<br /> et puis les récifs et les courbes de poussière et ton comm<br /> merci Viviane...<br /> <br /> <br />
Z
Un p'tit coucou en passant en attendant d'avoir le plaisir de lire ton prochain billet.
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D
<br /> merci zebu, je vais te lire quotidiennement, et ton post me touche, parfois trop aride ou boueux, on peine à avancer, hésitant au chemin, j'arrive<br /> <br /> <br />
Z
Je suis déjà passée hier, et j'ai hésité à laisser un com, et puis ce matin, je me dis, tant pis, je vais me faire plein d'ennemis, mais au moins, j'aurai dit ce que je pensais !J'en ai ras le bol que l'on tire tjs à boulets rouges sur Sarko. Oui, il fait des trucs dégueulasses, mais est-ce qu'on serait mieux avec Ségo à la place ? Je ne le crois pas une seconde. Nous sommes dans un gros bourbier et enfin un chef d'état essaie de faire bouger les choses. Alors oui, il y a souvent deux poids deux mesures, des privilèges, trop de taxes, et tout et tout. Mais est-ce qu'un système d'assistanant exacerbé comme le voudrait le PS serait mieux ? Ségo aussi a les dents qui rayent le parquet et un caractère dur. Il faudrait arrêter de dénigrer sans cesse Sarko quand c'est d'abord la fonction de chef d'état qui dérange plutôt que l'homme. C'était mon coup de g... du jour. Ca fait du bien...
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D
<br /> ouh là là ! alors je précise zebu, pour Ségo je suis totalement d'accord avec toi et même pour nombre de socialos plus affairés à leur devenir qu'à la construction d'un programme, je n'ai pas<br /> d'étiquette, mais la fonction de chef d'état d'un pays laïque c'est de tolérer et de respecter les religions sans en faire une raison ou des comparaisons, c'est l'homme qui a trahi l'esprit de 89<br /> et la notion de la République hors du champs des dogmes, celà est une trahison à la construction de notre histoire et notre âme, c'est celà que je condamne et qui est trés grave, dans un monde ou<br /> les intégrismes s'étalent (le pape et sa messe en latin, les immams et leurs fatwa, les juifs et leur mur), lui représentant de la laïcité flirte et s'agenouillent à Rome à Rihad ou Jérusalem,<br /> l'un condamne les préservatifs, l'autre coupe les doigts, c'est trés grave, qu'il s'appelle Elie, Mohamed ou Jésus ou Sarko,<br /> la république laïque c'est juste la préservation du droit de penser ! et le respect d'une histoire qui bâtit une nation qu'il ne connait pas...<br /> <br /> <br />
N
Salut Diaphane, une petit bonjour car je suis de passage sur ton blog.J'ai sorti un nouvel album, quelques sons dispo sur differents sites, passes y faire un tour.http://narcozik.skyblog.comwww.myspace.com/narcoz01PeaceNarcoz
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D
<br /> c'était déjà fait, mec, ta visite même en pub me fait plaisir, vraiment, je passe souvent te voir, à quand un concert dans le nord ?<br /> <br /> <br />
M
qu'on puisse croire encore à tous ces mythes et légendes - pour reprendre le mot d'Onfray - m'a semblé et me semble toujours aussi ahurissantque l'homme puisse croire en des dieux il y a des centaines d'année, soit, mais maintenant ? c'est délirant, si en plus les politiques s'y mettent et emploient des termes qu'ils ne comprennent pas eux mêmes, c'est affligeant ; de toute façon je n'ai que profond mépris pour tous ces gens là, et pour une fois je ne suis pas d'accord avec l'amie Viviane, ce pape est très dangereux avec sa messe en latin etc etcnon une bonne fois pour toutes 
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D
<br /> mais Marc, laissons ceux qui veulent croire vivrent leurs espérences, mais un représentant du pays qui oublie sa fonction au profit de son narcissisme exacerbé, au détriment et à l'oubli des<br /> fondations d'une terre qui garde et porte une histoire de sang et d'amour, d'une indépendance loin des bancs de prière, des ceintures explosives ou des maisons détruites,<br /> je te rejoins et te suis mais hélas un politique s'en mêle, je veux redire ce mot : laïcité<br /> merci<br /> <br /> <br />

voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

Dans L'armoire

une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...