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voyages, rêveries, musiques

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diaphane express

6 septembre 2006 3 06 /09 /septembre /2006 21:06

il est des moments de pertinence nécessaire
de frissons à la voix conscience
qui nous éveille, nous réveille
un piano comme béquille
et des mots qui résonnent
toi que j'aime
je n'étais rien ou bien quelque chose qui s'en rapproche...

s'il te plait, écoutes, écoutez
juste deux minutes quarante cinq secondes
il y a plus que des discours
il y a les mots
et tellement d'amour
merci Abd Al Malik

dewplayer:http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/15/86/22/l--alchimiste.mp3&

musique : Abd Al Malik / l'alchimiste / Gibraltar

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commentaires

M
je rajoute....<br /> grâce au lien de Luc je découvre aussi ton blog... A bientôt !<br /> Martine, la pèlerine
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M
Ce n'est pas vrai... en amour on n'a pas tout dit...<br /> Il restait encore des mots à inventer,<br /> il nous le prouve, avec tellement de bonheur que je ne peux que te dire merci..<br /> Je cours acheter son disque, son livre....
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D
merci Martine, je ne suis pas surpris de ta visite, j'ai suivi depuis longtemps ton chemin vers Compostelle et j'aime la définition citoyenne du monde - à bientôt
B
" ll n'est pas de souvenir plus doux que de surprendre un homme en lui donnant plus qu'il n'espère . "
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D
merci Baudelaire, je cautionne...
Z
J'ai découvert cet artiste il y a peu de temps, et j'ai été charmé à la fois par ses textes et par le personnage. Très bon choix de ta part.
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D
merci zebu et comme je l'ai dis dans un précédent post tout l'album est de cette trempe
L
j'ai écouté, les paroles m'ont beaucoup touchés, le texte aussi mais la "façon" de chanter j'accroche pas...merci...
Répondre
D
qu'importe la forme lyd c'est le fond qui compte...le message laissé... 

voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

Dans L'armoire

une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...