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diaphane express

24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 21:30

25 mars 1957, le traité de Rome est signé,
l’ébauche de l’Europe, d’une entité symbole de paix, un coup d’éponge sur ces trois guerres meurtrières, l’espoir d’une force face aux Etats unis, et une Chine qui s’éveille
et puis maintenant, les reliquats d’un référendum négatif, orchestré par un Fabius qui aspirait aux présidentielles, depuis longtemps oublié le sang qui lui coule sur les manches, la gauche caviar et même les bobos de droite main dans la main avec l’extrême droite et la gauche systématique, le rêve humain d’une lutte et d’une éthique commune s’évapore, tous ceux qui n’ont pas lu la constitution se réjouissent et la France perd ses postes clé en même temps qu’elle casse avec les Pays bas l’idée même d’un rassemblement
aujourd’hui campagne présidentielle, indenté patriotique de presque tous les candidats comme l'héritage aveugle des théories nationalistes du borgne, toujours la montée au niveau d’un pays comme ce qu’il se passe pour l’individu, fais pas chier, touche pas à ma porte, chacun pour sa gueule, Sarko, le Pen et leur identité nationale, Ségolène et son drapeau pour rattraper tristement l’idéologie rétrograde,  et pas un mot des treize guignols candidats sur l’Europe, le mal est fait
mais le mal, n’est-ce pas aussi et surtout ces technocrates encravatés qui s’inquiètent du sort de l’huître et du camembert, qui avant même d’avoir solidifier les fondations laissent entrer l’est et ses lècheries américaines, l’argent a pris le dessus faute de citoyens et de vrais politiques, touche pas à ma banque, les rêves ont leur limite et croire en l’homme demeurera une utopie, alors on dresse de beaux podiums et tapis, on se réunit pour faire la fête, faute d’avoir réussi à faire l’unité, une bande de marionnettes dont les intérêts sont désormais affichés comme nationalistes si loin d’une construction commune
les fondateurs ne sont plus, les artisans encore vivants se taisent, terrassés devant tant d’oubli et de destruction, consternés, on va perdre notre culture si l’Europe émerge, fais gaffe y vont te piquer ta femme, les yeux béats des politiques qui servent le bénéfice plutôt que le social, et la masse soumise et sous influence qui suit connement le mouvement
bon anniversaire l’Europe, un quart de siècle, et juste une statue de verre aux stries égoïstes posées sur un socle branlant

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commentaires

J
"25 mars 1957, le traité de Rome est signé, l’ébauche de l’Europe, d’une entité symbole de paix, un coup d’éponge sur ces trois guerres meurtrières, l’espoir d’une force face aux Etats unis, et une Chine qui s’éveille"<br /> Une méthode de la critique historique est de se fonder sur la source elle même, la citation peut être utilisée. Le traité de Rome n'a rien à voir avec la vision de la République Européenne de Victor Hugo (les fameux Etats-Unis d'Europe). Le traité est une première étape vers une mondialisation ultra libérale :<br /> " L'établissement d'un régime assurant que la concurrence n'est pas faussé dans le marché commun"<br /> Cette phrase n'est pas extraite du traité constitutionnnel rédigé par l'ultra libéral VGE, mais du traité de 1957. <br /> Voila pourquoi beaucoup de Français ont dit "non", et aujourd'hui les 40 % de citoyens qui ne savent pas encore pour qui voter ont peur de ne pas être entendus (une fois de plus) par celui ou celle qu'ils éliront.<br /> A ceux qui souhaite une Europe humaniste voici un texte que vous pouvez signer:<br /> <br /> <br />  <br /> Déclaration de Bruxelles<br /> Nous, le peuple de l’Europe, affirmons par la présente déclaration nos valeurs communes. Elles ne sont pas basées sur une seule culture ou tradition, mais sont fondées sur toutes les cultures qui composent l’Europe moderne.<br /> <br /> Nous affirmons la valeur, la dignité et l’autonomie de chaque individu, et le droit de tous à une liberté aussi grande que possible, tout en étant compatible avec les droits des autres. Nous soutenons la démocratie, les droits de l’homme et l’Etat de droit, et visons le développement le plus complet possible de chaque être humain. <br /> Nous reconnaissons notre devoir de nous préoccuper de l’avenir de l’humanité, y compris des générations futures, et notre responsabilité envers la nature dont nous dépendons. <br /> Nous affirmons l’égalité des hommes et des femmes. Toute personne, indépendamment de ses aptitudes, son genre, son orientation sexuelle, son origine ethnique, sa religion ou ses convictions, doit avoir un traitement égal devant la loi.<br /> <br /> <br /> Nous affirmons le droit pour chacun d’adopter et de suivre une religion ou des convictions de son choix. Ces convictions ne doivent toutefois pas être utilisées pour entraver les droits d’autrui.<br /> <br /> <br /> Nous affirmons que l’Etat doit rester neutre en matière de religion et de croyances, en ne favorisant ou discriminant aucune d’entre elles.<br /> <br /> <br /> Nous soutenons que la liberté individuelle ne doit pas être dissociée de la responsabilité sociale. Nous cherchons à créer une société équitable, basée sur la raison et l’altruisme, dans laquelle chaque citoyen a son rôle à jouer.<br /> <br /> <br /> Nous soutenons la tolérance et la liberté d’expression.<br /> <br /> <br /> Nous affirmons le droit de chacun à une éducation ouverte à tous sujets, à toutes orientations.<br /> <br /> <br /> Nous rejetons l’intimidation, l’incitation et le recours à la violence lors de conflits et considérons que ces derniers doivent être résolus par la négociation et de manière légale. <br /> Nous soutenons le libre examen dans tous les domaines de la vie humaine et l’application de la science au service du bien-être humain. Nous cherchons à utiliser la science de manière créatrice et non destructrice.<br /> <br /> <br /> Nous soutenons la liberté artistique, valorisons la créativité et l’imagination et reconnaissons le pouvoir de l’art comme agent de transformation de la société. Nous affirmons l’importance de la littérature, de la musique, des arts visuels et de représentation à des fins de développement et d’accomplissement de l’individu.<br /> <br /> Fait le 25 mars 2007, jour du 50ème anniversaire du Traité de Rome et de la fondation de l’Union Européenne.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />  <br /> Click here to sign the Brussels Declaration     Enregistrer votre soutien<br />
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D
merci Joffrey pour cet éclairage d'autant que je ne connaissais pas cette action, mais l'idéologie peut-elle surpasser l'économie ?
M
Salut. Je ne comprends pas bien, mais à regret... ni le bateleur, ni même toi - Daniel. Cependant, de ce que je ressens à vous lire, une chose est commune : le type de courage... Peut-être un courage à dire non à ce qui au poil près aurait pris la mauvaise direction (avec un erreur lourde de destination sur le long terme) ? Peut-être le courage à dire non à tous ? espérant un "chacun" ? Il se trouve que j'ai épousé un homme dont j'aime le "son de cloche"... et dont j'aimerais qu'il fasse partie de ceux que l'on entendrait d'avantage, cela parce que j'apprécie la vision quotidienne de quelqu'un qui VOIT (et même s'il s'en voit...) - qui serait... alors comme un soleil de l'aube ? (Je ne parle ni ne pense ici à de la "politique", mais - "simplement humain"...).   Il y serait je crois question de se responsabiliser d'une part, par une efficacité dans l'ANALYSE des dépenses (de chacun) à l'intérieur de ces "grosses (et même plus petites) boîtes" dont tu parles, Daniel... mais, chacun réclamant et plaignant ... et les erreurs, qui ne sont pas petites... Il y serait question de lucidité (froide ?) face à ce que je vois et vis, comme vous , comme l'horreur : celle d'un absolu errigé en principe économique (ou le contraire...), faisant que - à cause de la façon dont on estime la VALEUR d'une "boîte" (ce n'est malheureusement qu'un exemple...) découlerait cet impératif  (auquel nous devrions alors soit disant en bons citoyens nous soumettre - encore sans piper ?) - ...consistant à se faire un devoir d'exiger le "toujours plus d'argent - rapporté, gagné"... ce truc - qu'il  nous faudra pourtant (vraiment) bien comprendre et justement, cela encore afin d'imaginer - sans doute plus loin dans la pratique - une politique dite de "décroissance supportable", peut-être d'avantage soutenue par une acte (de plus) de  "résistance cutlurelle" qui - ici comme en Europe ? - serait enfin entendu (nourri, reçu, perçu...) ? Or, si nous parlons de guerre (concurrence) économique (à l'internationnal comme dans nos vies de travailleurs), comment la vivons-nous et comment la percevons-nous ? Je crois qu'elle plonge si profondément ses racines... mais EN nous, n'est-ce pas ? Quotidien de l'argent, mais aussi quotidient de la relation, non ? Mon amitié,
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L
Je me souviens avoir fait campagne pour une véritable europe<br /> et c'est pour cette raison que j'ai voté nonles hypocrites qui prétendaient faire campagne pour le ouisont actuellement les plus rétrogrades et nationalistesTon texte met le doigt où ça fait malmais on peut encore guérir<br />
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D
je te rejoins Luc sur l'attitude de ces porte-drapeaux du oui soudainement si à cheval sur l'identité, ce que je déplore c'est que ni les partisans du non ni ceux du oui ne se soient relevés les manches pour reprendre le travail inachevé - un plan B ?
D
Alors, tu me trouve toujours aussi pessismiste  quant à l'orientation , non seulement de notre pays mais aussi du monde ???L'individualisme , le pouvoir , le(s) profit(s) , le libéralisme '(drôle de mot  quand on sait à quoi il correspond associé à "mondialisation) seront les seuls  dirigeants.L'avenir n'a rien de "libre" et le monde ne sera (si ce n'est déjà fait !) plus qu'une grande entreprise , une boîte à fric , et ils seront des millions à patir de cette orientation choisie par les gouvernants."Votez, c'est un acte citoyen , qui permet de se faire entendre , de changer les choses.... tu parles !!  Je vais voter bien sûr mais finalement , en étant assez peu concernée puisqu 'aucun candidat ne répondra aux attentes et aux réalités quotidiennes  de nombreux citoyens. Mais que faire à part une révolution ?Et existe-t-il encore des révolutionnaires ??? ( à part ceux qui ne le sont que dans les mots ?)J'ai une idée de l'avenir...et j'ai peur , surtout pour nos enfants.
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voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

Dans L'armoire

une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...