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voyages, rêveries, musiques

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diaphane express

1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 22:22

Demain, j’irai face au vent, je garderai grand ouvert les doigts de la main

Et chercherai à saisir tous ces rêves échappés, déchus,

Je les ferai mien,

Demain j’irai boire aux cascades de nos déboires et illusions,

Je ramasserai les pierres en ferai un socle

Non pas pour une statue,

Juste quelques notes frissonnantes,

Des mots cadeau,

Demain je sillonnerai ces arpents de neige,

Aussi ces jungles aux innocences tachées,

Demain on fera mieux, c’est sur,

J’irai offrir ma main au tremblant du trottoir,

J’irai glisser le bulletin, par dépit,

J’irai mander l’évident,

Demain j’irai aux tourments du fleuve, je tenterai de m’échapper,

Et l’âme toute ouverte,

J’irai lécher le vrai s’il en reste,

C’est beau la vie, ça aussi c’est désuet, un slogan,

Au fond de la main,

Un peu de craie et de sable

Demain face au tumulte je garderai tendu les bras vers les clameurs,

Juste l’homme qui se mérite, l’éveil,

Demain ne sera plus mien mais une entrée douce au générique de fin

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commentaires

C
<br /> <br /> C'est comme une prière pour demain !  un espoir, un souhait ,un rêve , un mandat, un programme  pour des lendemains qui<br /> chantent  ! j'adhère !<br /> <br /> <br /> amitié<br /> <br /> <br /> chrystelyne<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> <br /> oui mais des lendemains lucides avec comme toile de fond l'issue obligée,faire avec<br /> je t'embrasse chrystelyne<br /> <br /> <br /> <br />

voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

Dans L'armoire

une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...