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diaphane express

19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 12:05

esquif ballotté aux rages écumantes,

fuir cette humanité avide et dévorante,

rien à dire parce que les mots sont vains,

mais dire quand même, y'a peut-être encore quelqu'un ! 

 

là bas au deçà du trait mordoré d'un horizon mouvant,

une île oui il le faut, toute d'amour, loin des tourments...

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commentaires

L
Dans une île lointaine petit joyau en mer<br /> Lui servant de refuge cerné d'une eau bleue vert<br /> La beauté de ces lieux lui faisait oublier<br /> La douleur de son coeur qui se cicatrisait...<br />  <br />  
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D
oui Laudith, c'est exactement celà et si bien dit, aux abords du rocher que portent les abyssesquelques ombres couchées qui se lèvent et se hissentmerci, et je laisse une bise
N
Magnifique, c'est bref mais tellement parlant..Merci de ta visite sur mon blog.Nanou
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A
une île ou un mirage ? ....
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D
une île Annick, oui il le faut...<br /> quelle joie de te retrouver !
D
Une île....<br /> j'ai cette chanson qui me vient <br /> je ne résiste pas...<br />  <br /> Une île, entre le ciel et l'eauUne île sans hommes ni bateauxInculte, un peu comme une insulteSauvage, sans espoir de voyageUne île, une île, entre le ciel et l'eauCe serait là, face à la mer immenseLà, sans espoir d'esperanceTout seul face à ma destinéePlus seul qu'au cœur d'une forêtCe serait là, dans ma propre défaiteTout seul sans espoir de conquêteQue je saurai enfin pourquoiJe t'ai quittée, moi qui n'aime que toiUne île, comme une cible d'orTranquille, comme un enfant qui dortFidèle, à en mourir pour elleCruelle, à force d'être belleUne île, une île, comme un enfant qui dortCe serait là, face à la mer immenseLà, pour venger mes vengeancesTout seul avec mes souvenirsTout seul qu'au moment de mourirCe serait là, au cœur de Sainte-HélèneSans joie sans amour et sans haineQue je saurai enfin pourquoiJe t'ai quittée, moi qui n'aime que toiUne île, entre le ciel et l'eauUne île sans hommes ni bateauxInculte, un peu comme une insulteSauvage, sans espoir de voyageUne île, cette île, mon île, c'est toi<br /> Serge lama<br /> <br /> Amitiés daniel<br /> <br /> Domi<br />
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D
Domi, moi qui aime les anciennes chansons de Lama je n'avais même pas pensé à celle là et tu vois j'y trouve une profondeur bien au delà des quelques lignes écrites - merci pour ce rappel, rien que pour les retrouvailles je sais quoi mettre sur la platine ce soir...
D
effectivement, une île sans mur, avec un ponton d'où l'on guette l'arrivée des bateaux, des fumées, des balayages lumineuxToujours l'attente et les mots qui adoucissent cette attente
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voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

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une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...