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voyages, rêveries, musiques

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diaphane express

27 octobre 2006 5 27 /10 /octobre /2006 13:47

je suis diaphane et aujourd'hui j'ai un an
un an de mots, d'images, de musiques
un an de rencontres, de partages et de découvertes
et c'est à tous ces horizons, ces univers entrevus que je veux rendre hommage, la toile est immense et offre tellement d'éclats
ici, vous le savez vous qui venaient parfois déposer une fleur en verbe, c'est un espace de révolte, d'humanisme, de poésie et de notes d'amour
il y a
l'histoire celle de nos déchirements d'humains, de nos pseudo appartenances, nous sommes tous frères de Terre, il y a cette misère sournoise et grandissante, cette aspiration essentielle à un vivre meilleur au delà des horreurs 
dans les yeux de
l'enfant l'incompréhension, le refus, dans celui de l'adulte comme un besoin de lutte et de décryptage
addict au blog ? non, juste un moyen de l'expression que depuis si longtemps on étouffe au
travail mais aussi dans la rue, ne sommes-nous devenus que de la ressource humaine, à produire et à voter
alors au crépuscule on baisse les paupières, son propre
temps défile et puis ces chuchotements, on se dit qu'il est l'heure peut-être de faire son bagage à moins qu'on ne préfère celui de l'évasion là tout au fond de l'âme
je suis diaphane et aujourd'hui j'ai un an
je veux juste vous dire merci, les présents sont si rares et ma bougie d'anniversaire ne brille qu'au travers vous

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commentaires

N
Bon Annivers'mots, Diaphane, que ton blog continue d'être aussi fourni et intéressant..Nanou
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D
<br /> <br /> merci Nanou, vraiment, nous (les blogeurs) sommes d'étranges araignées qui tissons cette toile relationnelle de confidences et de découvertes - bon je vais manger la bougie...<br /> <br /> <br /> <br />
V
Juste un petit (re) passage pour te dire que je pense à toià bientôt...
Répondre
A
Un an de blog, un an de partage ; merci Daniel ...
Répondre
L
Bonjour Daniel,<br /> Mille pardons car un peu en retard pour ce commentaire...<br /> Bon anniversaire à ton blog...<br /> Amitié, sensibilité, amour et tolérance <br /> C'est tout ce que l'on trouve ici<br /> Alors juste merci, surtout merci de ta présence<br /> Tu sais que nous sommes tes amis<br /> Bisousssss<br />  <br />  <br />  
Répondre
D
<br /> <br /> je suis vraiment gaté par toutes ces preuves d'amitié et je peux te dire Edith que les qualificatifs que tu me donnes je peux te les renvoyer au travers les peintures et poèmes qui éclairent ton<br /> blog - à bientôt<br /> <br /> <br /> <br />
Y
un an deja, on arrose cela ? champagne!!!
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D
<br /> <br /> sans problème Lionel, on se mettra de la bonne zique en attendant l'aube...<br /> <br /> <br /> <br />

voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

Dans L'armoire

une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...