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diaphane express

4 mai 2007 5 04 /05 /mai /2007 19:29

07/05/2007
l’urne,
celle ou la petite enveloppe bleue choit comme un vœu posé au vent, au fond de ce cube transparent le destin d’un peuple, les ambitions de chacun avec pour arguments des paillettes d’idéologie que l’on secoue avant de les mettre au panier, au travers le plexiglas le cartésianisme antédiluvien de la bien-pensance, non, pas de nouvelle voie, d’autres aspirations, fais comme on te dit de faire, le centre ? c’est n’importe quoi, on bouffe pas à tous les râteliers, faut choisir…
travail, famille, patrie, il a du se pisser dessus quand il a su, tant d’années d’obsessions, de traitrises et de mensonges, tant d’acharnement et d’hypocrisie, l’étendard sanglant résonne place de la concorde comme le tournoiement noir du rapace avant la curée
l’urne,
celle des cendres humides d’un espoir voué de nouveau à la lutte et l’attente


04/05/2007
débat ? le loup n’a pas mangé la bergère, et c’est plutôt elle qui avait le dessus, le lendemain même, tous les médias s’accordaient à le dire, et puis deux jours passent, c’est lui le vainqueur, lorsqu’elle dénonce le contrôle des médias, bien sur pas un écho, ça ressemble à un certain centre qui lui aussi tendait le doigt vers cette presse soumise, ces instituts de sondages bouches grandes ouvertes, eh t’avales ?
oui, faut suivre entre toutes ces trahisons d’intérêts, et ces intérêts trahis, pas facile hein, heureusement qu’on est plus sain ! c’est quand même la première fois que j’ai peur pour l’intégrité de l’expression, des relents de rues ignorées, du rappeur au cadre, de ce monde plié qui comprend qu’on taxe pas l’acquis de nos ancêtres au profit de fauteuils absents d’occupants, et qui se prétend patron et ordonne les destins, qui revendique rassembler et n’a jamais créer autant de distorsions pour un avide de conquerrance, reste quand même le martellement d’une presse et d’un parti dominant ou même les juges n’ont pas droit de cité,
il y a des votes de dépit avec des nimbes d’espoir,
l’homme et son apparat de peur et d’individualisme, ces répétitifs et dérisoires arguments pendant que l’ombre et le silence cachent les transactions financières, ce n’est même pas l’idéologie qu’il défend, c’est l’homme qui m’inquiète,
il nous faut nous préparer à être vigilants ! et garder nos consciences…


30/04/2007
« Liquider l’héritage de mai 68 » 
oui, piétiner, renier, absoudre, mais ce n’est même plus de l’ignorance ou de l’agressif, c’est l’orgueil et la certitude du troupeau aveugle, effacer et dénoncer ce qui fut le dernier courant idéologique, ferme ta gueule le peuple, j’vais te faire taire, on ne pense plus, on obéit,
monsieur ce ne sont pas vos idées que je crains mais vous !
allez-y, rayer aussi 1789 de nos livres d’histoire, ah non vous pouvez pas sinon on retourne au royal, au fait, dite, c’est comment un ouvrier ? c’est con, ça pue, ça coûte cher ? un de vos prédécesseurs aux théories troubles et sans appel avait commencé par des logements pour tous, vous en êtes tellement si loin, quel chemin de gagné, ah oui excusez-moi c’est aussi dans les livres d’histoire, ils vont vous briefer à outrance, pour le grand débat, faut pas la manger la Jeanne , c’est une femme, faits divers à la Match pour émouvoir, surdité et insultes enrobées,
on vous sait déjà…


26/04/2007
allez on résume, n’en reste que deux
candidats au suprême, juste un nom sur un livre d’histoire, forcément marqué de révolte et de pseudo œuvres, testament d’orgueil posthume et c’est vrai une dette qui enfle, mais aussi des salariés avec 3,80 € de prime de remerciement-licenciement, et un PDG qui a mené l’entreprise à la faillite avec  8,4 millions d’euros sous couvert de départ (on ne dit pas licenciement pour un directeur), et vous l'actionnaire de poids, n’est-ce pas monsieur de la droite libérale, inhumaine, parlez-moi des autoroutes puisque aucun média ne le fait
et puis elle, au moins a-t-elle le privilège de la transparence et de l‘ouverture, pourquoi refusez-vous tous débats, monsieur de la division, la démocratie c’est pas le dialogue ?
oui il se peut bien que la voie du centre vire à gauche, vous représentez tant d’années d’échecs et de trahisons,
et puis il y a vous, madame, autoritaire et avide, mais au moins ce qui vous unit dans l’obsession est plus acceptable chez vous, une notion de cœur peut-être, vous connaissez ce mot monsieur ?

et voilà l’intrus qui s’invite avec 7 millions de voix, qui ne parle pas des députés rampants, ceux qui se rallient à vous comme des larves démeusurées si dépendantes de leurs acquis,
pourquoi pas un autre parti ? une autre vision, juste celle de l’idée et de la bonne volonté, pas de carte, pas d’obligations contestées, non juste parler, dépasser l’archaïsme et échanger encore, vous comprenez monsieur ? alors ils vont se parler, le centre et la gauche et ils ont raison, ça ne dérange pas le discriminé positif, le chantre de l’identité puisqu’il est le seul à ne pas vouloir correspondre, et de continuer, aveugle et imbu, de diviser…

23/04/2007
je veux croire encore à l’intelligence de l’homme
pourtant c’est toujours des chutes
des visions limitées, tous des bêtes de somme
toujours piétiner les mots qu’on suppute
ils s’absolvent, leurs crispations contenues
ils se lèchent et puis se mentent
ils se parent et de nous ne savent plus
qu’au fond ne reste que l’utopique attente

comme ça, deux enfants, cette responsabilité d’avoir engendré un futur, et j’en crève de remords mais qu’aurai-je pu faire ? marre de ce jeu de peur, merde c’est si difficile ? j’vais encore voter contre mais je voudrais tellement un jour voter pour ! c’est si difficile de cohabiter, de prendre le meilleur de nous même et de balayer les étiquettes ! on les retrouve les chantres du cartésianisme primaire, allez circulez, à droite ou à gauche, non mec tu poses ton bâton , ton uniforme, n’oublie pas tes prédécesseurs qui ont servi l’immonde, et toi aussi et tes camps de l’horreur, le partage au couvert de barbelés gelés, toutes ces larves baignées d’égoïsme et d’ambition, le pouvoir est-il si nourricier et rentable ? vos repressions et vos intérêts sont les mêmes, offrir à votre ego notre soumission d’incultes soumis,
j’ai mal à l’homme trop souvent, …

à suivre

 

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commentaires

J
Oui paradis terrestres, la mondialisation n'est clairement pas le paradis. J'ai toujours comme axe de reflexion l'humanisme ( qui bizarrement (!) émerge lorsque le monde est quasi totalement découvert), la mondialisation oublie l'homme, à l'homme et au politique de dompter la mondialisation.Mais ce sujet a-t-il été abordé durant les 6 derniers mois par les candidats les plus visibles? La mondialisation est un fait ( pas naturel, c'est certain), aucune machine à remonter le temps n'y mettra fin. L'idée est difficile à admettre "pour les gens de gauche" ( moi compris), toujours tiraillés par leur extrême moralisatrice et gardienne du dogme. Je ne vois les solutions que dans la "sociale démocratie". Mais face aux ploutocrates philanthropes de la droite, les pachidermes de gauches auront-ils le courage de la gauche italienne? Oui , je rève (encore un) d'une grande alliance du centre (gauche) aux Verts!!! (Daniel, tu vois j'ai fais du chemin;)
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P
Pour Joffrey<br /> Oui mais les beaux parleurs, parlent puis detruisent les gens en les divisant... Rendez-vous dans 5 ans... <br /> Penses-tu que la mondialisation de  la ploutocratie,c'est vraiment la solution? <br /> Lis plutot Noam Chomsky...
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J
Enfin, c\\\'est terminé. La présidentielle fait partie de l\\\'histoire, une nouvelle page va s\\\'écrire. La France ne sera plus le village de Gaulois qui (croit) resister. Elle rentre dans le rang de la mondialisation, de la modernité diront les nouveaux tenants du pouvoir et leur chef. Une modernité visible dans les paillettes du Fouquet\\\'s, et d\\\'un yacht (B Tapie n\\\'est pas loin) pour cette nouvelle élite qui s\\\'est préparée depuis 2002. Pour la France d\\\'en bas (?) que l\\\'on n\\\'oublie pas, il y a la liesse populaire, Bercy et ses stars : de Faudel à Johnny en passant par Miss Dominque, TF1 pour l\\\'endormir et l\\\'abrutir.Enfin, c\\\'est terminé, les débats qui n\\\'étaient que des doléances que l\\\'on fait à sa concierge ou à son syndic de copropriété. Pas de débats sur l\\\'avenir du système de santé, mais le problème, la question, des soins pour les malades d\\\'Alzeimer. Une preuve d\\\'un débat au ras des pâquerettes. Du concret disent les commentateurs télé omniprésents, du vide en réalité, plus facile à vendre aux spectateurs entre deux prime time de Téléréalité.Enfin, c\\\'est terminé, cette compassion qui remplace les valeurs d\\\'humanisme. Enfin, c\\\'est terminé, cette soit-disant tolérance qui remplace la laicité.Enfin, c\\\'en est terminé de cette éléction. Vous voulez le candidat qui parle simple tapez 1, vous voulez la candidate qui sourit tapez 2. Les français ont repris le chemin des urnes, en tant que consommateurs (régler monsieur madame mon problème à moi) pas en tant qu\\\'électeurs.Les français ont repris le chemin des urnes, dans la réaction : les banlieues vont voter fort cette fois-ci (après avoir brûlé des voitures), votons aussi sinon la France leur appartient.Enfin, c\\\'est terminé; cette douleur d\\\'assister à une catastrophe. Une gauche qui tombe dans tous les panneaux ; qui se félicite de passer le premier tour ; qui se félicite de reunir des masses importantes dans les meeting.  D\\\'un  gauche qui confond charité chretienne avec solidarité républicaine. C\\\'est pourtant, si facile  d\\\'être de gauche face à la droite dure. Le pessimisme aujourd\\\'hui, parce que c\\\'est regarder la vérité en face. Enfin c\\\'est terminé ce grand ratage
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D
est-ce vraiment terminé ? je n'en suis pas sur Joffrey peut-être faut-il à ce troupeau soumis l'excès outrancier de disparités pour qu'il s'ébroue et ouvre l'oeil, enfin...de mémoire la dernière fois qu'un président avait quitté le pays dans une situation importante n'était-ce pas De Gaulle à Baden-Baden et pas pour s'y baigner - l'outrance commence déjà et elle se répercute faute de dialogues par de nouveaux incendies aussi stériles d'idéologie que ceux qui les allument - cette voie choisie par ignorance et intox comme tu le dis si justement me parait réserver bien des dangers ou alors des surprises selon comme l'on croit ou non encore en l'homme...
M
:o(    :o(      :o(  ... / ...<br /> Bravo à S.R. pour sa dignité...  Je crois en l'élan qu'elle porte et qui va s'amplifier...<br /> Soyons plus vigilants que jamais... <br /> Bientôt les législatives...<br />  
Répondre
M
Merci à Annick, dont je partage le sentiment. Je crois que nous vivons une époque dans laquelle la case départ est certes la vérité, mais qui sans ni la douceur, ni la profondeur, ne serait pas à vivre...
Répondre
D
mais marie-gabrielle, la case départ : la vérité, trop tard tout est pipé, l'amnésie populaire est sous controle

voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

Dans L'armoire

une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...