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diaphane express

1 novembre 2005 2 01 /11 /novembre /2005 23:00
et vous là !
vous en avez marre de cette racaille politique ?
soyez patients,
il vous reste encore quelques mois
et vous pourrez sortir vos karcher
pour nettoyer tout ça !
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commentaires

H
Bien sure,bien sure!Il était évident que j' allais réagir ici n' est-ce pas?Karcher n' est pas le terme que notre "bon"( pour qui l' entend)ministre de l' intérieur a utilisé.Il faut noter ici que le mieleux journaliste qui se gardait de poser les bonnes questions dans un article précèdent(couvre-feu) a interwievé un citoyen lambda.Citoyen lambda qui aurait entendu dire que Mr Sarkozy voulait "les nettoyer au Karcher".Belle prestation journalistique mais ces allégations ne sont pas justifiées..Il respecte les libertés de tous mais montre sa ferme intention de protéger la France et si la répression(dans une juste mesure) est un moyen pour que chacun se sente en sécurité dans son pays alors il ne faut pas lui fermer la porte.Cet homme a l' honneteté de dire ce que tout le monde pense tout bas!(je ne me sents pas en sécurité en voiture dans les quartiers nord vers 20h00 en hiver!c' est une réalité).Sauf peut-etre vous qui parfois à la Jean jacques Rousseau pensez que tout homme est bon et que l' humanisme serait la pierre angulaire de société tolérante et humaine et solidaire.Aussi amer que cela puisse paraitre je n' y crois pas.Encore une fois mon instinct de juriste me tire vers la réalité des faits....
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S
encore faut-il que les gens soient vrais, qu'ils ne montrent pas un faux visage !!...pour que le monde soit meilleur.
Répondre
J
( dites le avec des fleurs et le monde sera meilleur ! )
Répondre

voyages immobiles

pétrir les nuées,

ce jus d’humain

écarlate et bleu parfois

aux stries asséchées,

des paradoxes d’histoire

font les aubes béates,

se pencher au miroir tremblotant,

s’y voir et plonger la main

à tâtons y cueillir l’amour

city.jpg

viens,

il traine ici des relents de soufre,

ces nuits d’uniformes

de cagoules et de coups,

palper les vides,

filets d’égoïsme, d’ignorance,

gris et encore cramoisis,

villages bombardés,

vos crachats meurtriers font les différences,

aux arrières cours,

les limousines et costumes veillent,

cravates au fond des banques,

transis mais toujours à l’affut,

retrouver la rue,

le droit de dire, de se préserver…

 

viens,

on va se faire des baisers,

se toucher et frémir,

se plonger en iris,

dire caresses et mots,

faut surmonter comme excrément peut-être,

leur héritage,

leurs protocoles et tabous,

et si les gestes sont mêmes,

les échéances dévoreuses et lénifiantes,

ne laissent en germes

que déserts et murs,

sur la vitre,

méandres de pluie,

ta peau aux confins d’étoffe,

survivance éphémère et fragile,

faire avec l’instant…

thailande.jpg

viens

ne pas se perdre au fond des jungles,

aux chauds effrois du désert,

aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,

chercher le parasite au tréfonds du poil,

ces sourires édentés,

de sagesse, d’aride et de moussons,

les peaux se touchent, se mêlent,

engluées,

débris de marécages, forêts tatouées au bitume,

filets qui suintent, dépouillés de frémissements,

glaces orphelines et mourantes,

on tend même plus la main

pour dire au secours, pour connaître l’autre,

des bruits de sirène et de moteurs,

si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,

et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,

sagesse.jpg

viens

traversons ensemble

la courbe de brume et ces vagues d’illusions,

dans leur coupe, le sang du sacrifice

tout comme la bombe dans l’autobus,

l’âme a perdu son âme,

à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,

englués de certitudes,

croix, croissant, étoile,

la mitraillette aux portes du temple,

et des voiles de drapeaux et d’armures,

derniers battements de cœur,

mais restent les légiférants,

et nous courbés, boucliers d’égoïsme,

muets et tremblotants,

voila quelquefois des mains qui se serrent,

les bouches fumantes des sillons chuchotent,

aux reflets aveugles des cités,

je suis à genou ?

peut-être avec toi,

juste au nom de l’humain…

auroville.jpg

...

Dans L'armoire

une présence

...un peu de douceur,
dans un monde de brutes...