diaphane
bienvenue dans ce no man's land
ce transit de la vie vers le coeur
50 ans
et ce petit cadeau
quand l'image appuie le mot
voyages, rêveries, musiques
07/05/2007 l’urne,celle ou la petite enveloppe bleue choit comme un vœu posé au vent, au fond de ce cube transparent le destin d’un peuple, les ambitions de chacun avec pour arguments des paillettes d’idéologie que l’on secoue avant de les mettre au panier,...
parce que j’ai des enfants et pour ceux que j’aime, ceux qui forment l’humanitéqu’ils ne me disent pas un matin comme j’ai eu envie de le dire jadis, la terrible phrase de Lamartine : « on m’a infligé la vie »parce que je suis citoyenque j’appartiens...
Avant peut-être, … …camisole déchirée et comme des grognements, morceaux de pulsions éructés, les ongles usés sur la pierre. L’autre se penche vers la lucarne de verre, ses mains certainement serrées au fond des poches de sa blouse blanche, comme une...
madame, permettez-moi d'abord de rendre hommage à votre père qui eut la chance de travailler avec l'un des plus grands présidents africain, Léopold Sédar Senghor et oui, la suite, même si vous ne me le permettez pas, je l'écrisvous êtes belle madame,...
15h57crevé, en train de retaper mon futur refuge, 8h29, cour d'école au moins les dessins d'enfants donnent des couleurs à cette queue morne et silencieuse, je vois un bulletin de Sarko dans la poubelle de l'isoloir au moins un vote utile, les votants...
parmi les mots que je laisserai pour ceux dans la salle qui attendent, oui c'est tabou, c'est égo, dira-t-on mais c'est universel, faut bien en parler, on est tous les mêmes ces mots écrits, récités, en souvenir, dernière présence il y en a qui ressemblent...
c'était encore l'époque de l'espoir, du vote,un clip de l'udf, les notes et les mots de damien saezun vote qui n'a pas fait vraiment réfléchirl'udf, vous savez, le parti des sans consciencesnon faut pas dire traitres, c'est tout comme chez les socialos,l'argent...
les eaux séchées et leur dépôts insolites aux lisières des plages et des forêts touristiques, l’anonymat du paysan pakistanais qui a vu la montagne s’ouvrir mais jamais une caméra ni une boite de conserve la main d’Ingrid qui chasse les mouches dans cette...
les draps sont fardeau plus que la tête le corps émerge corps opprimé de temps d’absence j’avais peur dans le préau il voulait me casser la gueule j’me cachais derrière le muret des chiottes on va l’butter le rebelle reprendre le bus pour une autre austérité...
la flamme chancelle les mots tremblent sur le pupitre, peureux et qui se jouent à l’ombre de ma main l’encre rougit parfois est-ce la source froide et figée du nid de porcelaine tout taché de sombre ou l’éclat écarlate des épées dans la plaine, le vent...
là bas le square, non plus tard, je tourne à gauche, je longe les murs du collège, cartel d’intelligences, laboratoire d’embryons, transfuges lénifiés et satisfaits, devant le portail d’entrée de cette institution, vous deux les filles que je remarque,...
la ville suintait, des coulées de lumière ocre serpentaient sur les façades, les pétunias, corolles flétries ne flirtaient plus avec les géraniums, un tapis prématuré de feuilles desséchées nappait les trottoirs ou tourbillonnait follement aux passages...
maman, c’est toi la première qui m’a parlé d’Oscar, tu t’en rappelles toi, tu n’as pas les mêmes souvenirs que moi, c’était le maréchal-ferrant au village celui qui bichonnait les sabots de ces fiers animaux sans qui l’homme ne pouvait travailler quand...
c'est la rencontre d'un texte et d'une chanson merci Annick de nous prêter ce poème si fort et de m'autoriser à y mettre du son laissez-vous prendre la main par ces deux joyaux dewplayer:http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/15/86/22/l--oiseau.mp3& C'est...
dehors, pas de foule, de queue anonyme, émue et souffrantenon juste des limousines noires qui jettent quelques minutes, un homme, un femme, tous partis politique confondus, masques hypocrites d’émotions contenues bien tournés vers l’angle caméra, l’hommage...
J’écris pour toi c’est sur. Nous sommes tous identiques, avec nos petites misères, nos dérisoires certitudes, nos envies et nos chagrins. J’écris par amour, comme un don solitaire, une offre gratuite, un refuge, un rêve prolongé, sorte de jouissance narcissique...
je me parle ? ou est-ce toi qui m’entends ? le drap est moite le silence comme un cri la douleur fait se tordre la silhouette blanche qui se penche et m’allaite, me distille la substance apaisante je t’entends je te porte, ta présence comme conscience...
je vous écris, je ne fais que constater votre présencevous êtes si discrète, invisible dans vos actesvous gérez l’humanité en quelque sorte, les vases communicants de la viele sang que vous savez si bien ôterou tous ces maux malins qui rongentet dont...
courses à faire - chocolat (mon antidépresseur) - eau minérale (c’est frais et ça lave l’intérieur) - pommes (et oui, on reste humain) - carottes (glacées au sucre, c’est super) - parfum (ça conformise et masque le dégoût et la révolte) - détartrant (faute...
toute cette brumeje sens la main balayer en semeuse aveugle cette ombre d’ouateau travers le volet, l’écho du chargement des bennes sur le camionet la main qui tâtonneici pas de bouteille de lait au seuil des portesou de bols de riz à des moines oranges...
parfois plus envie de jouer avec les mots juste envie de cracher là à la face de ce monde sans nom pétri d’égoïsme ils étaient deux cette année et d’autres les années précédentes gamin de dix ans, enfants du sable, de la survie, peau noire brillante,...
tu marches déluge de néons tous ces gens qui s’affairent, visages teintés, couleurs troubles flamboyances illusoires, artifices passagers débauches pécuniaires la rue déborde troupeau triste, fièvre et envie on appelle ça fête tu traînes dans la mouvance...
au bout du quai, je voyais le fanal onduler doucement, une araignée de brume tissait sa toile aux réverbères et aux façades dépecées, d’étranges fantômes grisâtres déambulaient en silence ne me voyaient même pas, oui c’était la nuit ou le jour transformé,...
écrire, c'est offir, partager, les mots sont malléables et impersonnels et chacun peut les prendre et en jouerci-dessous le texte d'origine sur la grève, elle semble si frêle, cristal d’ombre, immobile, avec au fond des yeux des élans avortés d’étreintes...
on disait rien dans le village, on savait la lune engendrer sa silhouette près du ruisseau, comme des rires d’enfants derrière le buisson, les rideaux jaunis se fermaient au crépuscule, j’vous jure monsieur le commissaire, j’ai rien vu, rien entenduil...
pétrir les nuées,
ce jus d’humain
écarlate et bleu parfois
aux stries asséchées,
des paradoxes d’histoire
font les aubes béates,
se pencher au miroir tremblotant,
s’y voir et plonger la main
à tâtons y cueillir l’amour
viens,
il traine ici des relents de soufre,
ces nuits d’uniformes
de cagoules et de coups,
palper les vides,
filets d’égoïsme, d’ignorance,
gris et encore cramoisis,
villages bombardés,
vos crachats meurtriers font les différences,
aux arrières cours,
les limousines et costumes veillent,
cravates au fond des banques,
transis mais toujours à l’affut,
retrouver la rue,
le droit de dire, de se préserver…
viens,
on va se faire des baisers,
se toucher et frémir,
se plonger en iris,
dire caresses et mots,
faut surmonter comme excrément peut-être,
leur héritage,
leurs protocoles et tabous,
et si les gestes sont mêmes,
les échéances dévoreuses et lénifiantes,
ne laissent en germes
que déserts et murs,
sur la vitre,
méandres de pluie,
ta peau aux confins d’étoffe,
survivance éphémère et fragile,
faire avec l’instant…
viens
ne pas se perdre au fond des jungles,
aux chauds effrois du désert,
aux spasmes du fleuve, tourmenté et haletant,
chercher le parasite au tréfonds du poil,
ces sourires édentés,
de sagesse, d’aride et de moussons,
les peaux se touchent, se mêlent,
engluées,
débris de marécages, forêts tatouées au bitume,
filets qui suintent, dépouillés de frémissements,
glaces orphelines et mourantes,
on tend même plus la main
pour dire au secours, pour connaître l’autre,
des bruits de sirène et de moteurs,
si loin de l’ocre cloaque des eaux nourricières,
et ces marbrures vérolées qui veinent l’argile,
viens
traversons ensemble
la courbe de brume et ces vagues d’illusions,
dans leur coupe, le sang du sacrifice
tout comme la bombe dans l’autobus,
l’âme a perdu son âme,
à l’ombre de l’édifice, pèlerins affamés d’ailleurs,
englués de certitudes,
croix, croissant, étoile,
la mitraillette aux portes du temple,
et des voiles de drapeaux et d’armures,
derniers battements de cœur,
mais restent les légiférants,
et nous courbés, boucliers d’égoïsme,
muets et tremblotants,
voila quelquefois des mains qui se serrent,
les bouches fumantes des sillons chuchotent,
aux reflets aveugles des cités,
je suis à genou ?
peut-être avec toi,
juste au nom de l’humain…
...